Beaulieu-en-Argonne est un très beau village cul-de-sac, calme et isolé, fleuri (labellisé 4 fleurs) en haut d’un promontoire offrant une vue imprenable sur la Meuse et sur les forêts du massif Argonnais. Le village dispose d’une histoire à découvrir avec quelques vestiges de son ancienne abbaye bénédictine et  son pressoir du XIIIème siècle. Sa proximité avec la forêt d’Argonne offre aux insectologues, aux ornithologues et aux botanistes la découverte d’une faune et d’une flore spécifique.  

Le village s’anime régulièrement avec :

• une galerie accueillant des artistes-peintres et des groupes de musique
• des départs de randonnées organisées vers les  bois environnants
• une brocante connue le 2ème dimanche du mois d’août.

Le domaine Le Chatel est partenaire avec l’hôtel-restaurant de l’Hostellerie de l’Abbaye où vous pouvez vous régaler de repas vraiment bien faits , le tout aux produits frais , et de petit-déjeuners copieux pour attaquer la journée.

Au coeur de la forêt d'Argonne se trouvent l'Ermitage et la Chapelle Saint-Rouin.

L'histoire de ce lieu remonte en septembre 680. C'est à cette date que s'établit un pèlerinage consécutivement à un miracle effectué par un moine de l'abbaye de Tholey en Sarre, nommé Graudingus qui se retrouva face aux hommes d'arme du seigneur Austresius et qui fut Chassé à coups de pieds.

En retournant en Argonne, il sauva la famille du seigneur Austresius avec l'eau de la fontaine qui coulait dans les bois de Beaulieu. 

Tout le monde fut guéri et devant ce miracle Austresius construisit une chapelle dédiée à Graudingus : la chapelle Saint Rouin. 

Détruite à plusieurs reprises, la chapelle fut reconstruite En 1946 suivant un concept moderne que l'on doit au Père Rayssiguier (collaborateur de Matisse à la Chapelle de Vence). 

Béton, pilotis, formes simples et géométriques, le tout adouci par les créations de l'artiste Kimié Bando à qui l'on doit les vitraux, le gratte-pieds, le clocher et les arabesques de la chapelle. La porte est due à l'artiste Pierre Szekely.

La fontaine est toujours visible, ainsi qu'un retable de l'Assomption du XVIIIe siècle, seul vestige de l'église de l'abbaye de Beaulieu, situé un peu plus haut dans les bois.